Publié dans Société

Violence envers les enfants - La dénonciation de la communauté encouragée

Publié le vendredi, 09 juin 2023

Madagascar dispose de la Loi n° 2007-023 du 20 août 2007 sur le droit et la protection des enfants. Cette loi, promulguée en 2007, prévoit la protection des enfants victimes de toute forme de violence et de maltraitance, ainsi que la procédure utilisée devant les juridictions compétentes.

Ces derniers temps, les viols et maltraitances envers les mineurs sont en recrudescence dans le pays, notamment les enfants en bas-âge. Certains d'entre eux ont même perdu la vie à cause de la blessure interne ou ont été sauvagement assassinés. Pourtant, les proches ou les parents de la victime n'osent pas dénoncer le suspect à cause de la honte ou encore la méconnaissance de la loi. Certains cas de violence et de maltraitance envers les enfants sont perpétrés au sein même du cercle familial. 

Afin de rassurer les plaignants, qu'ils soient des parents ou proches de l'enfant, le ministère de la Population les accompagne dans toutes les procédures, allant du dépôt de plainte à la Police jusqu'à la sortie du verdict auprès du Tribunal. Le ministère conseille ou oriente ainsi les proches de la victime au cas où ces derniers veulent traîner l'affaire devant la Justice. D'ailleurs, il dispose d’une Direction dans chacune des 23 Régions de Madagascar.

« Nous encourageons les proches de l'enfant victime ou encore la communauté à dénoncer les cas de violence envers les mineurs », soutient le directeur général de la population au niveau du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme. 

Toutefois, dans la majorité des cas, les proches de la victime préfèrent l'arrangement à l'amiable, plutôt que de faire des allers-retours au Tribunal, ce qui fait que le présumé coupable n’encourt qu’une peine minimale. Par ailleurs, bon nombre de plaignants ne sont pas satisfaits à l’issue du verdict, engendrant ainsi la méfiance des autres victimes. Elles préfèrent échanger leur silence contre une somme d'argent. 

Afin d'encourager les parents et les proches des victimes à faire une dénonciation, la mise à jour de la peine est fortement recommandée. 

 

Anatra R. 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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